À Propos

Le Groupe de Recherche d’Intérêt Public du Québec à l’Université du Québec à Montréal (GRIP-UQAM) réunit des personnes de la communauté étudiante uqamienne souhaitant agir de façon équitable en visant le très long terme pour le bien-être social et écologique des collectivités présentes et futures dans une perspective anticoloniale.

En anglais, on traduit GRIP-UQAM par QPIRG-UQAM, où QPIRG signifie Québec Public Interest Research Group.

Description

Afin de réaliser sa mission, le GRIP-UQAM rassemble une convergence d’initiatives locales, collectives et environnementales axées sur la démocratie directe, la coopération et la libération des différentes formes d’oppressions.

Le GRIP-UQAM appuie activement les différentes luttes écologiques et de décolonisation des peuples autochtones pour mettre un terme à l’entreprise coloniale génocidaire et écocidaire sur les terres autochtones illégalement et illégitimement occupées.

De plus, le GRIP-UQAM soutient :

  • Des actions concrètes et contraignantes respectueuses des vécus et des besoins des premiers peuples pour contrer dès aujourd’hui les changements climatiques pour les générations futures.
  • Personne n’est illégal, un statut pour toutes les personnes sans exception.
  • Des aliments sains, locaux et accessibles.
  • L’équité entre les personnes à travers des féminismes intersectionnels, inclusifs et collectifs qui confrontent le patriarcat.
  • La déconstruction et les luttes contre la suprématie blanche et le racisme.
  • Du respect et des droits pour la nature et tous les êtres vivants.
  • Une société réellement écologique et libre du capacitisme et des oppressions.

Mission

Par, pour et avec la communauté uqamienne, le GRIP réfléchit sur les enjeux socio-écologiques qui touchent directement et indirectement tous les individus et toutes les sociétés présentes et futures.

Devant les défis posés par la crise écologique (changements climatiques, perte de biodiversité, rupture des mécanismes naturels de régulations, etc.) due à l’activité humaine, le GRIP travaille, recherche et s’appuie sur des modèles politico-économiques alternatifs, existants et à construire, fondés sur le développement d’initiatives locales, communautaires et écologiques axées sur la démocratie participative, la coopération et le partage des connaissances et des ressources.

En remettant en question le productivisme, la croissance économique illimitée ainsi que la culture économiciste dominante, le GRIP réinterprète et réaffirme l’interdépendance des humains entre eux et elles (entraide et solidarité) et entre les humains et les écosystèmes (l’humanité dans la nature).

Engagé dans une réappropriation critique de l’espace physique, culturel et symbolique, grâce à la sensibilisation, la concertation, la transdisciplinarité et la mise en relation des partenaires intra et extra uqamiens dans un but d’autonomie collective, sa mission est d’encourager, dans la communauté, le sentiment d’appartenance au projet d’une société écologique et conviviale.

Objectifs

Les objectifs généraux de l’organisme sont:

  1. de faciliter le progrès social en encourageant les individus, en particulier les étudiant-e-s, à assumer leur rôle de citoyen-ne, leurs droits et leurs responsabilités;
  2. de donner aux étudiant-e-s les moyens de valoriser leurs travaux et leurs recherches en actions sociales positives, d’acquérir des expériences pratiques et enrichissantes ainsi que de mettre les ressources universitaires au profit de la communauté dans son ensemble;
  3. d’affronter les problèmes sociaux et écologiques par la réalisation de projets étudiants sur des thèmes d’intérêt public; 
  4. de favoriser la participation étudiante aux débats publics, aux actions communautaires et aux réformes réglementaires ou législatives;
  5. de promouvoir la participation active du plus grand nombre d’étudiant-e-s dans les projets et décisions de l’organisme;
  6. de travailler en partenariat avec les membres de la communauté uqamienne, les autres GRIP du Québec et la communauté extérieure; 
  7. de recevoir des dons, legs et autres contributions de même nature en argent, en valeurs mobilières ou immobilières; d’administrer ces dons, legs et contributions; d’organiser des campagnes de souscriptions dans le but de recueillir des fonds pour les besoins de l’organisme; et
  8. de faire tout ce qui est pertinent et nécessaire à la promotion et à la réalisation de ces objectifs.

Principe Anticolonial

Le GRIP-UQAM reconnaît être situé sur des terres autochtones illégalement et illégitimement occupées. Il se veut en rupture avec une histoire coloniale génocidaire qui se perpétue encore aujourd’hui sous différentes formes. En tant que groupe écologiste, il est aussi conscient que l’expansion coloniale est à la base de l’écocide planétaire. Se faisant, le GRIP-UQAM appuie activement les différentes luttes de décolonisation des peuples autochtones et les autres luttes anticoloniales qui leur sont solidaires. Le GRIP-UQAM s’engage également à promouvoir des analyses et des pratiques de décolonisation et anticoloniales à l’interne de son organisation, à l’externe et dans les instances et événements auxquel-le-s il participe.

Principe Antiraciste

Le GRIP-UQAM reconnaît que le colonialisme s’inscrit dans le contexte d’une civilisation basée sur la suprématie blanche. Se faisant, le GRIP-UQAM appuie activement les différentes luttes contre le racisme. Le GRIP-UQAM s’engage également à promouvoir des analyses et des pratiques contre la suprématie blanche et antiracistes en général, à l’interne de son organisation, comme à l’externe et dans les instances et événements auxquel-le-s il participe.

Principe d’Intersectionnalité

Le GRIP-UQAM est conscient d’exister dans une société hiérarchisée selon des rapports de domination et d’oppression, notamment raciste, cissexiste, hétéro-patriarcale, transphobe, capacististe, capitaliste et coloniale qui perpétue les inégalités, les discriminations ainsi que des oppressions qui peuvent toucher chaque personne, mais qui ont des effets disproportionnés et intensément violents contre (sans être exhaustif) les femmes, les autochtones, les personnes racialisé-e-s, les personnes non-binaires, non-conformes dans le genre, la sexualité ou l’asexualité, les capacités ou d’autres façons plus ou moins visibles, les classes sociales moins nanties, moins favorisées ou moins représentées, etc. Les sous-ensembles de la société sont eux-mêmes hiérarchisés selon des rapports similaires. Les situations d’oppressions multiples que vivent une même personne se cumulent et se renforcent entre elles de sorte que l’intersectionnalité résultante est plus accablante que la somme des oppressions prises séparément. Un projet de lutte contre toutes les oppressions n’est pas nécessairement sensible aux personnes qui vivent plusieurs oppressions à moins d’être spécifiquement engagé à porter une attention particulière à ces personnes. Le GRIP-UQAM considère que son projet de société écologique, équitable, intersectionnel et convivial est impossible à réaliser sans un rejet de toutes les hiérarchies incluant celles qui existent à l’intérieur même des mouvements de luttes contre les hiérarchies et sans une lutte incessante contre les différentes oppressions qui ne sont pas limitées à celles nommées dans ce texte.

Principe Féministe

Le GRIP-UQAM appuie activement les différentes luttes pour l’équité entre les personnes à travers des féminismes intersectionnels inclusifs et collectifs qui ne se limitent pas à défendre un droit individuel (libéral). Il s’engage donc à promouvoir les luttes ainsi qu’à soutenir des analyses et des pratiques anti-patriarcales à l’interne de son organisation comme à l’externe des autres instances et événements auxquel-le-s il participe. Aucune attitude ni propos antiféministe ou masculiniste ne seront tolérés. Nous luttons sans relâche contre les pratiques et idéologies antiféministes et masculinistes faisant partie du patriarcat que nous combattons.

Voir aussi les comités du GRIP-UQAM et les questions-réponses.