Mouvements Onkwehón:we pour leur souveraineté et la protection des territoires

Onkwehón:we :  Autochtones / vraies personnes . Ce mot signifie littéralement  peuple faisant éternellement partie de la création , de  la voie originale ,  la voie de toujours  ou  la voie de la création , ón:kwe signifiant  humain  et on:we signifiant  pour toujours . Quant à lui, le terme onkwehón:we:néha référence à la langue, aux coutumes et aux modes de vie des Autochtones, tandis que Onkwehón:wè:keh fait référence à leur terre.
Cette citation provient du livre La Mohawk Warrior Society - Manuel de Souveraineté Autochtone - Oeuvres choisies de Louis Karoniaktajeh Hall, page 424, édition préparée par Philippe Blouin, Matt Peterson, Malek Rasamny et Kahentinetha Rotiskarewake.

Pour acheter la version en anglais : The Mohawk Warrior Society: A Handbook on Sovereignty and Survival.

Voir aussi le guide de prononciation en kanien’kéha (langue mohawk) par l'actrice Kaniehtiio Horn, qui a accepté de donner la prononciation correcte de près d'une centaine de mots autochtones se trouvant dans l’ouvrage La Mohawk Warrior Society. Manuel de souveraineté autochtone.

Cercle Aiatshitau Mamu

Le Cercle Aiatshitau Mamu (Luttons Ensemble) s’engage à encourager les projets et les luttes menés par des autochtones dont le but est de recourir à une justice sociale. Le montant amassé sera distribué à différents projets par les membres (exclusivement autochtones) du Cercle.

Le Cercle Aiatshitau Mamu s'est constitué dans la continuation du projet de l'Alliance Mamo en construction portée par SOS Territoire depuis Mitshetuteuat II (qui se tenait à Wemotaci en septembre 2015) permettant de financer et de lier des luttes en cours des Premiers Peuples. Le GRIP-UQAM supporte et finance son comité SOS Territoire et le Cercle.

Les projets pouvant être financés doivent convenir à différents critères. Le montant ne doit pas servir à financer des projets menés par les gouvernements ou ses disciples, les conseils de bande. Il ne devra pas non plus être donné à des projets qui sont déjà financés par un conseil de bande ou tout institut gouvernemental.

La moitié du budget annuel devra servir à des projets de protection des terres sacrés de l’Île de la Tortue dirigés par les Premiers Peuples.

L’autre moitié du budget annuel devra être dépensée pour des projets de décolonisation / justice sociale / libération juridique pour les Premiers Peuples dirigés par les Premiers Peuples.

Un petit montant du budget annuel pourra être versé pour un projet qui n’est pas mené par un/des autochtone/s, mais ayant des objectifs semblables à la protection d’Assi ou la libération des Premiers Peuples.

Pour soumettre une demande de financement SVP écrire à Aiatshitau-Mamu@lists.mayfirst.org en incluant :

  • Comment la demande remplit les objectifs du Cercle.
  • Une description du collectif (et type de collectif) qui fait la demande et sa place dans la communauté.
  • Le détail des dépenses à rembourser par catégorie (nourriture, transport, matériel par type, etc.)
  • Le financement fonctionne par remboursement de factures après avoir fait les dépenses, des images nettes des factures complètes devront être envoyées au GRIP-UQAM avant de recevoir l'argent.

Liste (non-exhaustive) des mouvements des Premiers Peuples en lutte pour leur souveraineté et la protection des territoires

Nous avons fait une liste à compléter des différentes luttes actuelles pour le retour des terres, et donc de protection de l'environnement. Les luttes autochtones et en alliance sont multiples et ne sont pas toutes documentées ici, notamment contre le racisme systémique, contre le génocide que subissent les femmes, les filles et les personnes 2SLGBTQQIA+++ autochtones, contre le colonialisme médical (comme pour Joyce Echaquan et les autres)...

Si vous connaissez d'autres luttes des Premiers Peuples pour le retour des terres, n'hésitez pas nous en aviser à <landback@gripuqam.org>. Merci !

Pour avoir une idée des territoires traditionnels, vous pouvez regarder le lien suivant, en gardant à l'esprit que cette carte ne représente pas et n'a pas l'intention de représenter les frontières officielles ou légales des nations autochtones.
https://native-land.ca/

Liste des luttes sur cette page:

Cartes des mines du soi-disant Québec : Carte interactive / Carte format pdf


Stop Galt en alliance avec le 7th District Tribal Council of Gespegawagi

Quoi : Campagne de financement pour l’affirmation en cour de la souveraineté mi’gmaq et de la protection de l’environnement contre le projet Galt de Énergies Gaspé/Ressources Utica.

(Le GRIP-UQAM en accord avec le 7th District Tribal Council of Gespegawagi est responsable de la campagne de financement.)

Durant l’été 2017, s’est formée une alliance importante pour la protection des rivières et de la vie d’une manière générale contre l’industrie pétrolière sur le territoire mi’gmaq du 7th District Tribal Council of Gespegawagi, instance souveraine et traditionnelle Mi’gmaq dont le territoire va du Bas Saint-Laurent à la rivière Miramichi, plus particulièrement dans la partie appelée la péninsule gaspésienne, Gaspésie.

Des liens cruciaux se sont formés entre les gardien·ne·s mi’gmaq du territoire du 7th District Tribal Council of Gespegawagi qui a délivré une injonction comprenant un interdit d’entrée par effraction à Junex et plusieurs résistant·e·s qui ont bloqué les puits de Galt ainsi que d’autres qui ont tenu un camp d’information et de solidarité, Camp de la rivière. C’est ce que nous appelons dans ce contexte l’Alliance.

Rares sont les expériences où nous avons vu une si grande action et cohérence entre des personnes allochtones et autochtones dont en premier lieu le Premier Peuple Mi’gmaq, le protecteur du territoire depuis des millénaires.

L’Alliance a tellement frappé fort que Junex cette année-là n’a pas pu commencer ses forages tels que prévus et qu’elle a vendu ses licences qui sont passées d’une compagnie à l’autre depuis et sans qu’aucune d’entre elles ne puisse extraire.

Présentement, il y a une bataille en cour entre Gaspé Énergies Inc., une filiale de la compagnie autrichienne Ressources Utica qui conteste le refus d’une demande d’autorisation de forage dans la propriété Galt, en Gaspésie et le Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du gouvernement du Québec. Elle veut s’imposer là où les autres ont heureusement échoué.

Quand l’Alliance s’est formée et de grandes batailles ont été menées à l’été 2017 qui ont mené à l’arrêt des travaux de forage au site Galt en Gespegawagi, nous l’avons fait collectivement dans l’esprit de la souveraineté plusieurs fois millénaire mi’gmaq ainsi que de la protection de notre environnement commun et nous n’avons pas l’intention d’abdiquer à ce combat commun pour la préservation de la biodiversité des prochaines générations et la décolonisation de nos relations !

Dans les temps prochains, le 7th District Tribal Council of Gespegawagi sera appelé à intervenir en cour et à réitérer sa souveraineté et son refus du projet Galt d’Énergies Gaspé/Ressources Utica. Pour ce faire, nous avons besoin de votre aide et de celle de tous vos groupes pour honorer l’Alliance et payer les frais juridiques encourus.

Soyez dans l’Alliance avec nous pour la souveraineté mi’gmaq et notre environnement commun !!!

Où : Gespegawagi, 7e district du Miꞌkmaꞌki (soi-disante "Gaspésie")

Qui : Alliance 7th District Tribal Council of Gespegawagi et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/stopgaltenalliance/ https://www.gofundme.com/f/stop-galt-en-alliance


Collectif Mashk Assi

Quoi : Depuis des temps immémoriaux nous occupons turtle island et maintenons un lien sacré avec la terre et l'univers une relation d'équilibre de respect et de partage. Notre rôle est de protéger la terre, l'eau, la vie, les plantes etc. Pour les générations futures.

Le peuple premier Innuat est présent sur le grand Tshitassinu depuis des temps immémoriaux, jamais le Nitassinan n'a été cédé. Notre rôle en tant que Innuat est de protéger cette terre ancestrale pour les générations futures. Les Innuat se sont toujours organisé autodéterminé sur le Nitassinan, ce principe ancestral se nomme (ilnu utapelitamun) et ce avant des structures étatiques gouvernementales coloniales (conseil de bande) etc. Nous sommes un peuple distinct de par note culture et langue, nous détenons toujours notre souveraineté ancestrale, l'Innu tipenitamun.

Tous les grands projets économiques signés par les gouvernes étatiques sont illégaux nous ne les reconnaissons pas. Les conseils de bande représentent l'entité fédérale ils ont pour rôle l'assimilation. Ils n'ont aucune juridiction sur les territoires ancestraux occupés depuis des millénaires par les familles ilnuatsh.

Où : Nitassinan, territoire Innu non-cédé, dont la "Réserve faunique des Laurentides"

Qui : Chasseurs-cueilleurs Ilnuatsh et Peskotomuhkati (passamaquody) et plusieurs groupes autochtones se joignent au mouvement

Liens: https://www.facebook.com/collectifmashkassi/ https://indigenouslanddefe.wixsite.com/monsite


Défense des Terres de Kanehsatà:ke - Protégeons les pins et le territoire

Quoi : Soutenez les militant·e·s de kanehsata:ke qui défendent leurs droits face au développement immobilier!

Le 22 mai 2021, les militant·e·s de Kanehsata:ke et leurs allié·e·s ont manifesté. Nous voulons un moratoire sur le développement immobilier, qui menace les territoires traditionnels des Kanien'keha:ka.

Après trois cents ans, le gouvernement doit une fois pour toutes régler la question en consultant le gouvernement traditionnel des Kanien'keha:ka, les femmes de Kanehsata:ke et le peuple de la Maison Longue.

« J’ai acheté ça pour développer ! » trône Grégoire Gollin dans l'Éveil et le Concorde. Il parle des Pins, plantés par les Mohawks il y a 150 ans pour éviter l'éboulement de terres à risque d'érosion. 🌲

Nous répondons « NON ». Les militant.e.s Mohawks se sont rassemblé.e.s samedi 22 mai pour s'opposer aux ambitions de Mr Gollin ✊✊🏽

➡️ Les arbres ne peuvent être abattus.

➡️ La forêt n'est pas à vendre - elle est régie par le droit ancestral.

➡️ La vente de terres doit s'arrêter pour que les Mohawks puissent vivre en paix.

Pouvez-vous vous joindre à nous et passer à l'action ? Cliquez ici !

Où : Kanehsatà:ke, incluant les terres volées de soi-disant "Oka", territoire Kanienʼkehá꞉ka non-cédé

Qui : Katsi'tsakwas (Ellen Gabriel), Kanehsata'kehró:non et allié·e·s

Liens : https://actionnetwork.org/forms/support-the-kanehsatake-land-defence https://sovereignvoices1.wordpress.com/


Kahnawà:ke Land Back Camp : Nous comptons (We Matter)

Quoi : L'avant-garde des Rotisken'rakéhte a mené un groupe de Kahnawa'kehró:non à récupérer des terres illégalement volées à Kahnawà:ke, afin d'arrêter le développement de 290 logements prévu par la municipalité de Châteauguay.

Au départ, l'occupation a commencé sur la parcelle E, mais elle s'est depuis déplacée sur le terrain prévu pour le développement. En plus de l'installation d'un campement, des panneaux ont été posés indiquant "Posté : Territoire Kanien'kehá:ka. Entrée interdite. Patrouillé par les Rotisken'rakéhte."

Ensemble, le conseil de bande et le conseil traditionnel du territoire mohawk de Kahnawà:ke, près de Montréal, affirment qu'ils soutiennent les occupants d'un camp de retour de la terre.

Les membres qui campent sur la parcelle de terrain affirment qu'ils resteront sur place "aussi longtemps qu'il le faudra" pour empêcher le projet de 290 unités d'habitation approuvé par la ville de Châteauguay.

C'est comme un acte de défiance de leur part, nous dire "nous ne comptons pas". Et oui, "nous comptons", a expliqué Kaherihshon Fran Beauvais, mère du Turtle Clan.

"Nous comptons, et nous allons arrêter cela", a ajouté Beauvais. "C'est notre terre, ce sont nos enfants".

Jeudi après-midi, une demi-douzaine d'enfants jouaient autour d'une clairière près d'un feu de camp où trois tentes avaient été montées sous des drapeaux guerriers flottants. Six ou sept membres adultes de la communauté étaient assis sur des chaises de jardin, discutant sous une tente en filet qui les protégeait de la bruine.

Malgré l'ambiance détendue, les personnes présentes au camp ont déclaré qu'elles n'étaient pas prêtes à céder "un seul pouce" du territoire qu'elles revendiquent.

"Nous avons pensé que le 1er juillet était un jour approprié pour faire un campement à cet endroit, en raison du lien entre les pensionnats et le fait qu'ils ont pris notre langue, notre culture et nos terres", a déclaré jeudi Karihwakatste Deer, porte-parole du camp.

"Ces terres nous sont encore enlevées, cela se passe encore aujourd'hui. Cela n'a pas changé. Nous ne pouvions pas attendre que quelque chose soit construit là."

La grande chef Kahnawà:ke nouvellement élue, Kahsennenhawe Sky-Deer, a déclaré qu'elle offrait son plein soutien à l'effort, et que de nombreuses lettres envoyées aux représentants du gouvernement étaient jusqu'à présent restées sans réponse.

"Cela fait des années que nous essayons de récupérer les terres de notre communauté", a déclaré Sky-Deer à APTN News.

"Alors, maintenant, ça suffit. Prenez notre préoccupation, notre grief au sérieux. Et si ce n'est pas le cas, c'est ce qui se passe - les gens finissent par passer à l'action, parce que les réunions et les lettres ne peuvent pas vous mener plus loin."

Le conseil municipal de Châteauguay a adopté un changement de zonage dans la zone le 15 mars, ouvrant la voie à la construction de 290 maisons sur le terrain.

Le chef du conseil des Mohawks, Mike Delisle, a déclaré que le terrain est connu sous le nom de "parcelle E", qui fait partie d'un accord de transfert de terres avec le gouvernement du Québec à la suite de l'expansion d'une autoroute majeure en 2007, juste au sud de Kahnawà:ke.

Selon les représentants du conseil, Québec doit toujours à Kahnawà:ke 211 acres de terrain en compensation de l'élargissement de l'autoroute 30 sur leur territoire.

Ces 211 acres se trouvent sur la seigneurie de Sault-Saint-Louis, qui fait partie d'une revendication territoriale historique.

Pour le conseil traditionnel, il est important de ne pas se laisser enfermer dans les paramètres de la seigneurie. Le territoire traditionnel des Kanien'kehá:ka s'étend sur 3,6 millions d'hectares de terres allant de la vallée du fleuve Saint-Laurent aux montagnes Adirondack et à la vallée de la rivière Mohawk dans le nord de l'État de New York. Il demeure non cédé.

"Le roi de France n'était pas en mesure de nous donner des terres qui nous appartenaient déjà", a déclaré Teiowí:sonte Thomas Deer.

"Cependant, nous reconnaissons qu'il était de la responsabilité de chaque régime colonial successif d'empêcher l'empiètement sur ces terres. Ces régimes n'ont pas assumé cette responsabilité."

"Nous recherchons plus qu'une consultation, nous avons besoin d'une rétribution pour le passé", a déclaré Delisle. "Ce n'est pas un problème de Châteauguay, c'est plutôt un problème fédéral et provincial".

Beauvais a déclaré que la tentative d'exploitation de ces terres est "une autre gifle" pour la communauté. Une grande partie de l'histoire du Canada a consisté à essayer de prendre les terres des peuples autochtones, a-t-elle ajouté. Et Kahnawake, avec sa population croissante, a besoin de ces terres pour ses propres habitants.

"Nous allons rester ici et défendre notre cause", a-t-elle déclaré. "C'est notre terre, elle va revenir, elle est à nous. Nous ne l'avons pas donnée, nous la gardons."

Sky-Deer est d'accord. Les gouvernements fédéral et provincial devraient profiter de cette occasion pour négocier avec sa communauté et transférer le contrôle des terres à Kahnawake, dit-elle.

"C'est pour nous la chance parfaite de récupérer nos terres, car elles n'ont pas encore été développées", a déclaré Sky-Deer.

"Les gens de l'extérieur doivent réaliser que nous ne voulons pas nous battre. Nous ne voulons pas toujours devoir nous opposer, parce que cela devient fatigant", a ajouté Beauvais. "Il y a beaucoup de choses à faire : Nous avons des emplois, nous avons des vies aussi. Mais nous choisissons de faire ces actions parce que nous avons besoin de faire connaître notre présence."

Pour Teiowí:sonte Thomas Deer, les réclamations des terres seront probablement le seul moyen de soutenir la population croissante de Kahnawake.

"Le peuple Onkwehón:we ne peut pas compter sur le gouvernement du Canada ou de ses provinces pour obtenir la justice des terres."

"Ce n'est que par des actes d'autodétermination que le peuple Onkwehón:we pourra rétablir son intégrité territoriale."

Où : Territoire tradionnel Kanien’kehá:ka, le long des frontières de la réserve de Kahnawake et de soi-disant Châteauguay, parcelle E et forêt contigu à protéger.

Qui : Rotisken’rakéhte, the traditional vanguard of the Kanien’kehá:ka Nation, Kahnawà:kehró:non

Liens : https://www.aptnnews.ca/national-news/kahnawake-mohawks-erect-protest-camp-on-development-site-near-montreal/
https://newsinteractives.cbc.ca/longform/what-land-back-means-for-this-reclamation-camp-in-kahnawake
https://kahnawakenews.com/land-reclamation-occupation-begins-in-chateauguay-p3563-1.htm
https://itsgoingdown.org/canadian-tire-fire-6-land-reclamation-on-kahnawake-land-frustrations-mount-over-wildfire-response/


Appel Anishinabe pour un moratoire de la chasse sportive aux orignaux dans la "réserve faunique La Vérendrye"

Quoi : La Nation Algonquine-Anishinabe demande un moratoire sur la chasse sportive à l'orignal dans la "réserve faunique La Vérendrye". Nous invitons tous les Anishinabés, le peuple originel du territoire, à venir nous soutenir pour sensibiliser les gens à la diminution du nombre d'orignaux.

Les aînés traditionnels, les gardiens du savoir et les chasseurs ont observé la faible visibilité de l'orignal chaque année depuis l'ouverture de la chasse dans la "réserve faunique La Vérendrye" en 1962. La SÉPAQ (Société des établissements de plein air du Québec) n'a actuellement PAS de plan de gestion de l'orignal en place pour assurer la survie et la durabilité de l'orignal et de toute la vie sauvage dans le parc. Un appel a été lancé au ministre Pierre Dufour pour qu'il mette fin à toute chasse sportive non autochtone dans la "réserve faunique La Vérendrye" et pour qu'il mette en œuvre une étude complète et concertée sur la population, l'habitat et la santé globale de l'orignal dans la "réserve faunique La Vérendrye".

Nos aînés, nos gardiens du savoir et nos chasseurs sur le terrain ont constaté que l'orignal souffre de graves maladies de flux et de tiques. En tant que protecteurs et gardiens de la terre, nous avons le droit souverain de déclarer et de sensibiliser le public à la nécessité de protéger et de prendre soin de notre population d'orignaux actuelle. Nous nous efforçons de sensibiliser le public à l'aide de nos brochures d'information qui sont distribuées aux chasseurs sportifs non autochtones.

Où : Kitigan Zibi, Lac-Simon, and Kitcisakik, Nation Anishinabe du Bassin-Versant de la Rivière des Outaouais / Nation of the Ottawa Watershed (A-N-O-R-W), dont fait partie la soi-disante "Réserve faunique La Vérendrye"

Qui : Anishinaabe et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/Anishnabe-Call-for-Moose-Moratorium-103368368199339/
https://www.facebook.com/Shan.Chief https://www.gofundme.com/f/odinewin
https://www.facebook.com/groups/we.are.anorw/


Mobilisation Matawinie Ekoni Aci et Groupe Otcek

Quoi : Mouvement Populaire auto-géré anti-colonial

Mobilisation Matawinie Ekoni Aci est un mouvement populaire autogéré qui a vu le jour très récemment, en Juin 2020. La protection des forêts, les enjeux d’extraction des ressources et les enjeux coloniaux sont au coeur de nos inquiétudes. Les peuples autochtones sont les premiers à subir les conséquences de cet extractivisme colonial.

Mobilisation Matawinie Ekoni Aci travaille en collaboration avec le groupe atikamekw Otcek.

Entre autres, dans la région de ‘’Lanaudière’’ les Atikamekw n’ont jamais cédé le territoire ancestral Nitaskinan, qu’ils habitent depuis toujours. C’est pourquoi il est primordial d’accorder une grande importance à leurs enseignements et revendications.

Au sein de ce mouvement, nous apprenons humblement à travailler ensemble, autochtones et allochtones, afin d’aller vers la justice sociale et climatique.

Où : Nitaskinan, territoire Atikamekw non-cédé

Qui : Atikamekw et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/mobilisationmatawinie/ https://mobilisationmatawinie.wordpress.com/


Yarha' - Défendons la forêt vierge Ya’nienhonhndeh (forêt du lac à Moïse)

Quoi : Protection du dernier massif forestier non touchée par l'industrie forestière dans le secteur du lac à Moïse au nord de Québec et autres forêts avoisinantes. Vigiles sporadiques de Wendats et complices pour garder un oeil sur les développements de l'industrie.

Plus récemment, il y des coupes prévues dans la forêt protégée du secteur Tourilli.

Où : Ya’nienhonhndeh (forêt du lac à Moïse), territoire Wendat, Atikamekw et Innu

Qui : Wendats et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/Yarha-Défendons-la-forêt-vierge-Defend-the-virgin-forest-378769136370264 https://foret9.wordpress.com/
Yesconske : https://www.facebook.com/Yesconske-2116811848617384


Camp linguistique de retour des terres d'Akwasasne - Akwasasne Landback Language Camp

Quoi : Pour Jaclyn Hall, le fait d'être sur le territoire lui permet d'établir un lien plus profond avec sa langue et sa culture.

C'est pourquoi cette mère de cinq enfants d'Akwesasne, une communauté kanien'kehá:ka (mohawk) située aux frontières de l'Ontario, du Québec et de l'État de New York, a passé les huit derniers mois à construire un camp pour favoriser l'utilisation de la langue kanien'kéha (mohawk) et l'apprentissage basé sur la culture.

Ce faisant, elle a récupéré dans le canton québécois de Dundee des terres qui faisaient autrefois partie du vaste territoire de la communauté, par contre au désarroi des propriétaires de maisons à proximité.

"J'espère qu'ils nous laisseront tranquilles et qu'ils nous laisseront vivre sur ces terres", a déclaré Mme Hall.

"C'est un endroit sûr pour notre famille. Nous essayons juste de prendre soin de nos enfants et de leur apprendre."

Historiquement, Akwesasne appelait la région de "Dundee" Tsi:karístisere, ce qui signifie " l'endroit où ils traînent les chaînes de fer" en Kanien'kéha, en référence aux chaînes d'arpentage utilisées pour déterminer la frontière canado-américaine au début des années 1800.

Elle a canalisé sa résistance à la colonisation pour lancer le camp en septembre 2020. Son objectif était de sensibiliser les gens à la quantité de terres privées du canton de Dundee qui pourraient être rendues à Akwesasne.

Le camp est situé dans une zone isolée à l'ouest de la rivière Salmon, à quelques kilomètres au sud des chalets de Hopkins Point. La zone est principalement constituée de marécages et n'est accessible que par une route de Fort Covington, N.Y., qui ferme en hiver. C'est l'un des rares endroits qui n'a pas été inondé le printemps dernier, selon Mme Hall.

Mme Hall a exprimé sa volonté d'acheter le terrain, mais aucune des parties ne s'est rapprochée de l'autre.

"Les gens de Dundee croient qu'ils possèdent ce terrain alors que nous ne l'avons jamais cédé", a déclaré Mme Hall.

"Je leur donnerais la valeur marchande de cette propriété ou rien. Vous savez, ils ne nous ont pas vraiment laissé le choix, mais j'essaie d'être juste. Ils n'ont pas utilisé cette propriété. Les arbres étaient en surnombre, ils n'y sont pas allés depuis des années. Comme s'ils n'utilisaient même pas la propriété et nous la voulons."

Mme Hall se dit ouverte au dialogue mais précise que la prise de décision ne repose pas uniquement sur elle. Tout au long du processus, elle a reçu des conseils des chefs traditionnels. Pour elle, il s'agit de trouver des solutions pacifiques pour que les terres soient rendues à Akwesasne.

Où : Akwasasne, comprenant des parties de soi-disants "Ontario", "Québec" et "état de New York"

Qui : Akwesasronon et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/Kanienkehaka-Land-Back-Language-Camp-107592151074955/
https://www.schoolandcollegelistings.com/XX/Unknown/107592151074955/Kanienkehaka-Land-Back-Language-Camp https://newsinteractives.cbc.ca/longform/reclaiming-land-language
https://newsinteractives.cbc.ca/longform/reclaiming-land-language


1492 Land Back Lane

Quoi : VICTOIRE ! Le 19 juillet 2020, les défenseurs des terres de 1492 Land Back Lane ont stoppé le projet de développement immobilier de Mackenzie Meadows au bord de la ville de Caledonia et de la réserve des Six Nations.

Infomation historique :

Nous avons entrepris cette action directe pacifique pour attirer l'attention sur le développement agressif en cours de nos terres. Le projet de logement de Mackenzie Meadows est l'un des nombreux projets approuvés autour de notre communauté.

Le vendredi 31 juillet 2020, un ordre d'injonction a été signifié à notre camp d'arrière-plan. Le 5 août 2020, la Police provinciale de l'Ontario a fait preuve de violence dans notre communauté pour faire respecter l'injonction. Plusieurs arrestations ont été effectuées, et la communauté des Six Nations a pris des mesures directes pour protéger son peuple. Plusieurs routes ont été bloquées, le chemin de fer du CN a été bloqué et la Police provinciale de l'Ontario a été expulsée de notre territoire.

La situation actuelle dans les Six Nations est très intense car la menace de violence contre nous a été accordée à nouveau par les tribunaux. Le vendredi 7 août, le comté de Haldimand a reçu une injonction pour que les routes soient dégagées de notre peuple. Le CN a également reçu une injonction pour le chemin de fer qui traverse notre communauté. L'injonction provisoire pour le 1492 Land Back Lane a également été étendue à une injonction permanente. Ces injonctions ne servent que de mécanisme colonial pour nous déposséder de nos terres et de nos ressources, ce qui viole fondamentalement nos droits en tant que peuple autochtone souverain.

Nous resterons à 1492 et tiendrons bon.

Nous vous invitons à donner ce que vous pouvez pour nous aider dans notre fonds juridique afin de soutenir les défenseurs des terres qui font face aux accusations actuelles et à toutes les accusations futures qui pourraient résulter des nombreuses injonctions contre nous dans ce dossier particulier.

Les défenseurs des terres des Six Nations se sont mobilisés pour arrêter le projet de développement immobilier de Mackenzie Meadows, en bordure de la ville de Caledonia. Mackenzie Meadows est l'un des nombreux projets immobiliers de la région qui violent directement la souveraineté des Haudenosaunee. Collectivement, nous restons fermement convaincus que des mesures doivent être prises pour mettre un terme au développement continu de nos terres.

Les dons au fonds de construction du camp peuvent être envoyés à landback6nations@gmail.com.

Où : Six Nations, soi-disant "Ontario", près de la ville de Caledonia

Qui : Allié·e·s de la mobilisation de défense territoriale de 1492 LandBack Lane

Liens : https://www.facebook.com/1492LandBackLane https://www.gofundme.com/f/legal-fund-1492-land-back-lane


Aamjiwnaang et Sarnia Contre les Pipelines, solidarité contre la "vallée chimique" & excursion toxique (Toxic Tour)

Quoi : La Première Nation Aamjiwnaang est située non loin de Sarnia, « vallée de la chimie » de l’Ontario. La Première Nation est depuis longtemps confrontée à la pollution atmosphérique provenant des installations industrielles de la région, dont des raffineries de pétrole, des centrales électriques et des sites d’enfouissement. La « vallée de la chimie » est le plus grand complexe pétrochimique du Canada, regroupant plus de 60 installations pétrochimiques dans une zone de 25 km2. Des taux élevés de cancer, de maladies respiratoires et de problèmes de santé reproductive sont associés à ces installations. Dans la communauté, nombreux sont ceux qui dépendent du poisson de la rivière St. Clair, qui traverse la vallée de la chimie. Le fleuve est le théâtre de 32 déversements majeurs et 300 déversements d’importance moindre entre 1974 et 1986. Ces déversements contribuent à la présence d’environ 10 tonnes de polluants dans la rivière St. Clair.

La communauté, en plus d’exercer des pressions pour l’amélioration de la qualité de l’air dans la région, travaille à l’amélioration du rendement environnemental de l’industrie. Des relations sont également nouées entre la communauté, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario et l’industrie pétrolière, ce qui permet d’améliorer la protection de l’environnement.

Nous sommes un petit collectif de défenseurs de la terre Anishinaabe qui relie les luttes environnementales indigènes de première ligne. Notre groupe Aamjiwnaang et Sarnia Contre les Pipelines (ASAP) revendique les droits et la souveraineté des autochtones, et nous utilisons à la fois l'action directe non violente et l'éducation pour sensibiliser à l'injustice environnementale. Nous travaillons avec des alliés dans tout le Sud de l'Ontario afin de construire un réseau de soutien pour notre communauté et de briser les barrières de race, de classe, de sexe et de culture.

Nos décisions sont prises par consensus, et ASAP consulte régulièrement les aînés de la communauté sur l'orientation et les décisions du groupe. ASAP incorpore les enseignements de nos 7 grands-pères dans chaque action, notre culture est incorporée dans chaque événement et réunion. Dans notre mode de vie, nous ne faisons pas que défendre et protéger la Terre Mère, nous faisons des cérémonies pour notre terre et nous vivons avec elle. Il s'agit de rendre à la Terre Mère et de lui redonner du respect là où l'industrie l'a rendue presque trop polluée pour qu'on puisse y vivre. Aamjiwnaang est un exemple unique du colonialisme et de la résilience nécessaire pour qu'une nation continue à prospérer. Les messages d'ASAP se concentrent sur le lien entre la santé et l'environnement de notre communauté.

Où : Première Nation Aamjiwnaang, proche de soi-disant "Sarnia", "Ontario".

Qui : Membre de la communauté de Aamjiwnaang First Nation et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/AamjiwnaangSarniaAgainstPipelines https://aamjiwnaangsolidarity.org/


Camion-maison du traité contre Alton Gas - (Treaty Truck House Against Alton Gas)

Quoi : Les opposants Mi'kmaqs au projet Alton Gas, soutenus par des alliés non autochtones, ont installé un "truckhouse" sur les rives de la rivière Shubenacadie, près du site de déversement de la saumure d'Alton Gas. Il s'agit d'une importante manifestation de résistance à Alton Gas, au droit de pêche des Mi'kmaq prévu par le traité et à l'absence de consultation de la Première nation Sipekne'katik par le gouvernement.

Le Treaty Truck House et le Treaty Camp ont été établis à la suite de prières et de cérémonies avec des grands-mères, des femmes et des hommes qui se sont engagés à protéger l'eau, la Terre Mère et le Traité. Nous sommes unis pour protéger le sacré pour nos enfants, nos petits-enfants et les générations futures.

Le projet de stockage de gaz naturel d'Alton propose de créer jusqu'à 18 cavernes de stockage souterraines pour stocker du gaz naturel liquide. Ces cavernes sont créées par l'extraction de dépôts de sel au moyen d'une technique appelée extraction par dissolution. Le sel est retiré en pompant l'eau de la rivière Shubenacadie dans la caverne de sel pour dissoudre le sel. Cette solution saline est ensuite pompée dans un bassin de mélange. De l'eau douce supplémentaire est pompée de la rivière lorsque la marée monte pour diluer ce mélange de saumure par 10. Ensuite, la saumure est pompée à nouveau dans la rivière. La quantité de sel provenant de ces cavernes s'élève à plus de 8 millions de verges cubes, soit 500 000 chargements de camions à benne.

Il s'agit d'une menace massive pour la vie et l'habitat du poisson dans les rivières Shubenacadie et Stewiacke.

Un "truckhouse" est un poste de traite établi pour faciliter le commerce entre les Mi'kmaq et leurs partenaires commerciaux. Comme le décrit le Traité de 1752, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse reconnaît le droit de construire un "truckhouse" et d'y accéder.

Les décisions rendues en 2004-2005 par la Cour suprême ont conclu que la Couronne (fédérale et provinciale) a l'obligation de consulter les peuples autochtones et de tenir compte de leurs intérêts lorsque des décisions ou des actions peuvent avoir un effet négatif sur leurs droits issus de traités.

Dans le cas d'Alton Gas, les gouvernements de la Nouvelle-Écosse et du Canada n'ont pas tenu compte des intérêts de la Première Nation Sipekne'katik, qui comprennent le droit d'avoir et d'accéder à un "truckhouse", et d'avoir et d'accéder à des pièges à anguilles dans la rivière.

Où : District Sipeknekatik du Miꞌkmaꞌki (soi-disante "Nouvelle-Écosse", proche de "Brentwood")

Qui : Mi'kmaqs et allié·e·s

Liens : https://treatytruckhouseagainstaltongas.wordpress.com/ https://www.facebook.com/treatytruckhouse/ https://www.facebook.com/groups/367128616772242/


Blocage à Saulnierville en Nouvelle-Écosse

Quoi : Les Mi’kmaqs ont installé un blocage sur le quai de Saulnierville après que des pêcheurs non-autochtones aient attaqués les pêcheurs mi’kmaqs.

Levée de fonds : Envoyez des fonds par e-transfert à monicah@sipeknekatik.ca et écrivez dans les commentaires que c'est un don pour les warriors Mi'kmaq.

Où : District Kespu'kwitk du Miꞌkmaꞌki (soi-disante "Nouvelle-Écosse", proche de "Brentwood")

Qui : Mi'kmaqs et allié·e·s

Liens : https://www.aptnnews.ca/topic/fishing-rights/ https://contrepoints.media/posts/what-is-happening-in-digby-wharf-nova-scotia-en-fr-que-se-passe-t-il-au-quai-de-digby-en-nouvelle-ecosse


Wet’suwet’en, Camp Unist’ot’en

Quoi : Les pipelines proposés par Enbridge Northern Gateway et Pacific Trails cherchent tous deux à traverser les rivières à l'endroit exact où la cabane d'occupation est construite sur le territoire Unis'tot'en de Talbits Kwah.

Où : Le camp est situé au bord de la Wedzin Kwah et à l'embouchure de la Gosnell Creek. Tous ces cours d'eau sont des affluents des rivières Skeena, Bulkley et Babine.

Les Unist'ot'en (C'ihlts'ehkhyu / Big Frog Clan) occupent et utilisent notre territoire traditionnel, comme ils le font depuis des siècles. Notre protocole historique de consentement préalable libre et éclairé est en place à l'entrée de notre territoire comme expression de notre juridiction et de notre droit inhérent de donner et de refuser le consentement.

Qui : Clan Unist'ot'en du peuple Wet'suwet'en et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/unistoten



Luttes contre la ligne 3 d'Enbridge
Rassemblement des peuples des traités : S'élever, protéger, arrêter la ligne 3
Treaty People Gathering: Rise, Protect, Stop Line 3

Où : Territoire Ojibwe / Anishinaabe non cédé. (Minnesota du Nord)

Quoi : Nous nous levons ensemble pour les traités. Nous nous levons ensemble pour le climat. Nous nous levons ensemble pour notre eau. Nous nous soulevons ensemble pour les autres. Alors qu'Enbridge construit la ligne 3 à travers les terres visées par le traité des Anishinaabe et le cours supérieur du Mississippi, nous continuons à résister fermement.

Levez-vous.

Nous ne resterons pas là à regarder une société de combustibles fossiles se remplir les poches alors que tant de choses sont détruites pour produire du pétrole dont nous n'avons pas besoin.

Du 5 au 8 juin, nous nous rassemblerons dans le nord du Minnesota pour mettre nos corps en jeu, pour arrêter la construction et dire au monde que l'époque des pipelines de sables bitumineux est révolue.

Seul un soulèvement majeur et non-violent - y compris une action directe - propulsera cette question au sommet de la conscience nationale et forcera Biden à agir.

Nous nous soulevons.

Rejoignez-nous.

Qui : Peuples des traités + allié·e·s : Honor the Earth, TakeAction Minnesota, Indigenous Environmental Network, RISE Coalition, MN350: Building a Climate Movement in Minnesota, Welcome Water Protectors Center at the Great River, GreenFaith, Rising Tide North America, Minnesota Interfaith Power & Light, Science for the People - Twin Cities, Indigenous Rising Media, Stop Line 3, Northfield Against Line 3, Giniw Collective, Divest Ed

Liens : https://www.facebook.com/StopLine3/ https://www.stopline3.org/ https://www.facebook.com/events/519879372363282/ https://treatypeoplegathering.com/ https://welcomewaterprotectors.com/


Collectif Giniw

Quoi : Sept autochtones de cinq nations ont mené une action directe pour défendre notre mère avec amour et désintéressement. Entourés de personnes croyantes, d'alliés au cœur solide, nous avons chanté, prié et nous sommes assis avec nos ancêtres dans une loge Anishinaabe au milieu de la destruction de la ligne 3.

27 protecteurs de l'eau ont été arrêtés ce jour-là. Ensuite, la police a découpé la loge et nous a mis en cage, fouillés à nu et enchaînés pour des délits mineurs. Il s'agit d'un territoire de traité Anishinaabe - c'est Enbridge qui commet une intrusion, pas nous.

Aux défenseurs de la terre partout dans le monde, nous sommes unis ✊🏽❤️

Soutenez le fonds juridique ici : https://www.protestlaw.org/line3 et trouvez votre courage pour vous tenir avec nous ou utilisez votre voix pour contacter le président Joe Biden, Gina McCarthy, Deb Haaland pour #StopLine3.

Qui : Le collectif Giniw est une résistance de première ligne menée par des femmes autochtones et deux esprits pour protéger notre mère, défendre le sacré et vivre en équilibre.

Liens : https://www.facebook.com/giniwcollective/


Projet Land Back - Wiigwaasikaa

Quoi : Projet Land Back a entamé un processus pour reprendre l’intendance de "Taylor Massey Creek Park". Ils et elles ont renommé l’espace Wiigwaasikaa, qui veut dire « il y a beaucoup de bouleaux blancs » en Objibwe.

Pour les non-initiés, Tkaronto est un mot en kanienké:ha qui signifie "là où il y a des arbres debout dans l'eau", selon plusieurs locuteurs Kanienʼkehá꞉ka et l'expert en langues autochtones John Steckley. Utiliser Tkaronto à la place de "Toronto" n'est qu'un petit pas vers l'abolition de l'oppression systémique des peuples autochtones.

Depuis le 2 juillet 2020, nous, Minisinook Wiigwaasikaa, avons repris possession de la terre en gérant ce qui est connu sous le nom de Taylor Massey Park, adjacent au 305 Dawes Road à Tkaronto.

Nous créons un espace autonome tout en mettant en œuvre l'auto-gouvernance par le biais de méthodes traditionnelles.

Nous croyons en l'importance de faire entendre la voix des jeunes de Wiigwaasikaa. Afin de progresser, les jeunes ont également été diligents pour obtenir des conseils des aînés et des gardiens de la sagesse très respectés qui marchent à leurs côtés.

Dans le cadre de notre intendance, nous avons l'intention de planter davantage de bouleaux et d'espèces indigènes dans l'environnement et de prendre soin des terres et des cours d'eau. Nous avons également l'intention d'aménager des jardins de nourriture et de médecine afin de soutenir notre plus grande souveraineté alimentaire.

Nous avons l'intention de continuer à créer un espace pour que les générations actuelles et futures soient en communion avec toute la création. Nous tiendrons un espace pour établir une connexion avec la tradition, les cérémonies, les médecines sacrées, la nourriture, les éléments, les animaux et les uns les autres.

Nous demandons la reconnaissance de nos droits légaux à la souveraineté et à l'intendance de la terre, y compris la non-interférence et la décriminalisation de nos méthodes traditionnelles de gouvernance.

Où : Wiigwaasikaa, Tkaronto. (soi-disant "Toronto")

Qui : Minisinook Wiigwaasikaa et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/wiigwaasikaa/ https://www.facebook.com/Project-Land-Back-Wiigwaasikaa-107880394364234


Libérez les chutes Asinabka / Akikodjiwan

Quoi : Il s'agissait au départ d'un site sacré et d'un lieu de rencontre pour de nombreuses Premières nations. Il a été soumis à 200 ans d'utilisation industrielle et d'abus qui ont surtout enrichi une minorité. Nous ne pouvons pas laisser le développement à but lucratif dominer à nouveau la terre et l'eau.

Nous invitons tous les Canadiens à redonner aux chutes des Chaudières et à ses trois îles dans la rivière des Outaouais une utilisation centrée sur les gens et mieux adaptée à notre époque. Les chutes et les îles adjacentes doivent devenir une oasis naturelle et un lieu de rassemblement international favorisant la guérison, l'unité et la réconciliation.

La vision des chutes des Chaudières et de ses trois îles a été portée, pendant 30 de ses 97 ans, par l'aîné algonquin William Commanda. Il a fait pression et a prié pour la création d'un cercle de toutes les nations. C'est cette vision que l'architecte autochtone de renommée mondiale, Douglas Cardinal, honore et poursuit.

Où : Asinabka / Akikodjiwan, soi-disante "Chaudière Falls" et ses trois îles, "Ottawa", "Ontario"

Qui : Anishinaabe et allié·e·s

Liens : https://www.facebook.com/FreeTheFalls/ https://freethefalls.ca/


Stand with Ada'itsx (Fairy Creek) and the Pacheedaht people

Quoi : NOUS SOMMES AUX CÔTÉS DE L'AÎNÉ BILL JONES

"Actuellement et historiquement, il n'y a pas eu de respect pour notre terre, pour les Pacheedaht et pour toutes nos terres et forêts indigènes." - Elder Bill Jones

Nous vivons une crise du climat et de la biodiversité. Il ne reste que 2,7 % des forêts anciennes productives de la Colombie-Britannique. Le Old Growth Strategic Review Panel de la C.-B. a demandé instamment que l'on mette fin à l'exploitation des forêts anciennes, mais le gouvernement continue de faire du surplace.

La Brigade volante de la forêt tropicale se félicite de l'annonce faite ce matin par les Premières nations Pacheedaht, Ditidaht et Huu-ay-aht, qui demandent le report de l'exploitation forestière à Fairy Creek et dans le Walbran central. Bien qu'il s'agisse d'un pas dans la bonne direction, nous, et l'aîné Pacheedaht Bill Jones, restons préoccupés par le fait que cela permet au statu quo de l'exploitation forestière ancienne de se poursuivre sans relâche sur le territoire.

"Non, nous ne devons pas rester les bras croisés, car toutes les Premières Nations sont enfermées dans des contrats injustes qui leur lient les mains", a déclaré l'aîné Bill Jones.

Tout report sur Fairy Creek DOIT inclure la totalité des 2 080 hectares de la forêt pluviale de Fairy Creek, et pas seulement les forêts anciennes situées dans le bassin versant. Cela comprendrait la protection des centaines d'hectares de forêts anciennes à risque adjacentes au bassin versant de Fairy Creek, à la fois à Granite Creek et dans la zone connue sous le nom de "2000 Road". Nous espérons que l'accord final entre les Pacheedaht et le gouvernement provincial reflétera ce point. De même, nous demandons le report de l'exploitation forestière dans toute la zone de gestion spéciale du Walbran central.

Jusqu'à ce que ces choses se produisent, à l'invitation de l'aîné Bill Jones, la Rainforest Flying Squad continuera à défendre nos dernières forêts anciennes.

Faisant référence à l'importance des arbres anciens, l'aîné Bill Jones déclare : "Ce sont des guides, des enseignants, des êtres spirituels."

Où : Ada’itsx / Greater Fairy Creek Rainforest, territoire traditionnel Pacheedaht non-cédé, soi-disante île de Vancouver (Colombie-Britannique)

Qui : La Brigade volante de la forêt tropicale (Rainforest Flying Squad) est un mouvement d'action directe non violente, menée par des bénévoles. Nous nous engageons à protéger les derniers peuplements de forêt pluviale tempérée ancienne d'importance mondiale sur l'île de Vancouver.

Liens : https://laststandforforests.com/
Despite Deferral Old Growth Logging Continues – Last Stand for Forests
The World is Watching: Protect Old Growth Forests in B.C. - YouTube
https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/vancouver-island-blockade-remains-despite-release-of-government-report-on-old-growth-forests-1.5725349


Si vous connaissez d'autres luttes des Premiers Peuples pour le retour des terres, n'hésitez pas nous en aviser à <landback@gripuqam.org>. Merci !